Il était une fois des hommes et des femmes qui eurent à affronter des situations inédites, difficiles, heureuses ou surprenantes. En retraçant leur histoire dans un melting-pot d’émotions, ils nous font la belle promesse d’une rubrique pleine d’humanité et d’authenticité. Vous désirez nous faire part de votre expérience ? Laissez-nous un message sur notre page contact.
J’ai fêté mon anniversaire à la maternité
Je m’appelle Anne-Lise, j’ai 36 ans et j’ai accouché le 22 mars au CHU de Libourne. C’est ma troisième grossesse. Avec un bébé qui vient d’arriver, la fatigue, les devoirs et mon fils qui a du mal à rester à la maison, le confinement est compliqué mais on fait avec. L’accouchement s’est très bien passé. Nous avions tous des masques donc difficile de montrer notre joie. L’équipe était au top et mon mari a pu être présent, même dans la chambre. Le système de sortie était strict : ou le mari restait tout le long du séjour ou bien, s’il devait sortir, il ne pouvait revenir que le jour du départ de la maternité. Malheureusement, il a du partir pour être auprès des plus grands. Je suis restée seule à l’hôpital où j’ai fêté mon anniversaire avec notre fille, le plus beau des cadeaux.
Beaucoup de questions que je me pose et qui sont assez stressantes…
Je suis enceinte de mon deuxième enfant, une petite fille prévue pour le 22 mai. Face à la situation actuelle du coronavirus, nous sommes confinés à la maison. Heureusement, nous avons un grand jardin donc nous vivons beaucoup dehors et profitons du beau temps. Cela commence à nous paraître long et notre fils de 2 ans et demi nous le fait comprendre aussi. Mais soyons sérieux, c’est pour notre bien-être. Concernant la présence du papa à l’accouchement, celui-ci est normalement accepté, séjour compris, mais toute sortie est considérée comme définitive, ce qui est tout à fait normal. Sera-t-il de même en mai ? Ou les mesures seront-elles encore plus strictes ?! Beaucoup de questions que je me pose et qui sont assez stressantes… Notre fils ne pourra pas rencontrer sa petite sœur à sa naissance, comme nous aurions aimé. C’est quand même un moment assez difficile à vivre, se retrouver seule, sans visite, sans pouvoir montrer notre fille que beaucoup attendent. Mais j’arrive toujours à me rassurer et à me dire que l’on profitera mieux, à la maison, tous les 4.